Les 23 & 24 juin 2012
8h : départ de Colomiers pour Revel où c’est jour de marché, les étals débordent largement des couverts, de la place centrale et gagnent les faubourgs. Tout le Lauragais s’est donné rendez-vous dans ce temple des produits du terroir, classé dans les dix premiers marchés de France ; et ça dure depuis 670 ans.
Il nous faut trouver le Musée du bois et de la marqueterie dans cette foule affairée et chargée de cabas.
Il nous faut trouver le Musée du bois et de la marqueterie dans cette foule affairée et chargée de cabas.
Il se trouve dans un espace de plus de 1 000 m² où le visiteur voyage au cœur d'un univers où la matière bois sous toutes ses formes est magnifiée. Métiers d’autrefois et design contemporain se mêlent : ils illustrent l’intelligence du geste des artisans.
Tourné principalement vers la marqueterie, le savoir-faire « revélois » s’expose aux côtés de réalisations provenant d’autres horizons.
Retraverser la foule du marché qui bat maintenant son plein, pour en gagner le centre névralgique : Le Beffroi.
Cet édifice présente une charpente d'époque des plus remarquables. Il abritait à l'origine la maison commune avec sa tour de guet, la chambre des consuls et une cellule de prison au premier étage.
Le musée de la ville a remplacé la prison, et notre guide nous fait parcourir en un quart d’heure plusieurs milliers d’années…
Et le moment fort de cette visite : le marché vu d’en haut, assemblage de couleurs des parasols et des étals, une pincée de toits de tuiles et le Lauragais en perspective.
Mais il est déjà l’heure de déjeuner : un petit coin de paradis sous les pins en bordure du lac de St Ferréol. Un seul point noir : tous ces toulousains et columérins qui viennent en envahir les berges… On saucissonne, on discute, on prend des nouvelles des enfants, des petits-enfants, on re-saucissonne avec un petit verre de vin acheté le matin à Revel, et le temps passe…
Mais il est déjà l’heure de déjeuner : un petit coin de paradis sous les pins en bordure du lac de St Ferréol. Un seul point noir : tous ces toulousains et columérins qui viennent en envahir les berges… On saucissonne, on discute, on prend des nouvelles des enfants, des petits-enfants, on re-saucissonne avec un petit verre de vin acheté le matin à Revel, et le temps passe…
Ce n’est pas son ancienneté (fondation par Pépin le Bref en 754) ni la magnificence du lieu qui retiennent notre attention, c’est la présence invisible mais palpable des milliers de gamins qui y ont vécu et pour certains « survécu » loin de leur famille.
Une éducation très loin de nos standards actuels : efficace ? Exemple à retrouver pour forger nos jeunes et inculquer des valeurs ou antichambre de l’armée et machine à « bien penser ». Le débat pourrait animer une de nos soirées…
Une éducation très loin de nos standards actuels : efficace ? Exemple à retrouver pour forger nos jeunes et inculquer des valeurs ou antichambre de l’armée et machine à « bien penser ». Le débat pourrait animer une de nos soirées…
Sorèze, c’est aussi le père Lacordaire, qui pour son époque, a apporté une note dissonante dans un 19eme siècle bien pensant : il est considéré aujourd'hui comme l'un des précurseurs du catholicisme moderne.
L’abbaye école a su recréer pour la visite, le quotidien de tous ces gamins qui se sont succédés jusqu’en 1991, jusqu’à la salle de classe ou nous avons pris place (peut-être à celle occupée par Julien Lepers, Hugues Aufray ou Claude Nougaro ?...)
Le tour de la ville nous en a fait découvrir les charmes discrets et d’autres grandes figures « Sorezoises » : Elisa LEMONNIER, créatrice de la première école professionnelle féminine dès 1862.
Nous y avons passé des moments agréables depuis l’apéro qui a su délié les langues (effet collatéral du punch concocté par notre hôte ancien kiné globe trotteur), le repas toujours convivial et une nuit réparatrice de toutes nos pérégrinations. Certains d’entre nous ont même évoqué un possible retour cet automne pour une semaine de remise en forme.
Le lendemain, de bonne heure et de bonne humeur, nous avons laissé les « sentiers du lac » pour suivre la route de Sorèze et rejoindre le musée du Verre.
Le lendemain, de bonne heure et de bonne humeur, nous avons laissé les « sentiers du lac » pour suivre la route de Sorèze et rejoindre le musée du Verre.
• le souffleur de verre est un « magicien » artiste
• l’histoire des gentilshommes verriers remonte aux croisades
• Le verre est le témoin de notre vie quotidienne depuis l’antiquité et il est toujours à la pointe de la technologie (bâtiment, électronique, chimie...)
Avec ces 1 600 pièces présentées, de la canne de conscrit au tire-lait, nous avons voyagé à travers le temps et l’espace, notre guide a eu du mal à tenir les délais sous le feu nourri de nos questions...
Avec ces 1 600 pièces présentées, de la canne de conscrit au tire-lait, nous avons voyagé à travers le temps et l’espace, notre guide a eu du mal à tenir les délais sous le feu nourri de nos questions...
Une petite visite à la ferme de Las Cases
Notre guide pour cette occasion est éleveur de cochons dans une exploitation à taille humaine (du moins comparativement aux fermes industrielles chinoises qu’il nous a décrit et qui comptent jusqu’à 30 000 bêtes !). Une vision pragmatique de l’élevage, certes un peu décalée par rapport aux images d’Epinal ; il exploite 38 hectares de céréales destinées à l’alimentation des cochons et élève 90 truies qui vont produire ces excellents jambons, pâtés et boudins que nous avons dégustés…
Dernière étape : Saint Félix Lauragais
Si le point de vue est exceptionnel, le village lui-même est un site touristique riche d’histoire.
Un château, fermé malheureusement à la visite (on reviendra pour les journées du patrimoine !), témoin en 1167 du Synode des cathares puis transformé en palais au XIVe siècle par un frère du pape Jean XXII.
Une collégiale que l’on doit également à ce généreux frère. La maison natale du compositeur Déodat de Séverac, l’église (qui aurait un lien étroit avec Rennes le château…). Puis, nos pas nous ont conduits vers l’ombre bienfaisante de la terrasse de l’estaminet sur la grand place.
Une fois désaltérés, nous avons abordé, comme de coutume, l’organisation et le contenu de la prochaine saison « Des livres et des idées », et remercié Claude et Emma pour ces 2 belles journées.
Notre guide pour cette occasion est éleveur de cochons dans une exploitation à taille humaine (du moins comparativement aux fermes industrielles chinoises qu’il nous a décrit et qui comptent jusqu’à 30 000 bêtes !). Une vision pragmatique de l’élevage, certes un peu décalée par rapport aux images d’Epinal ; il exploite 38 hectares de céréales destinées à l’alimentation des cochons et élève 90 truies qui vont produire ces excellents jambons, pâtés et boudins que nous avons dégustés…
Dernière étape : Saint Félix Lauragais
Si le point de vue est exceptionnel, le village lui-même est un site touristique riche d’histoire.
Un château, fermé malheureusement à la visite (on reviendra pour les journées du patrimoine !), témoin en 1167 du Synode des cathares puis transformé en palais au XIVe siècle par un frère du pape Jean XXII.
Une collégiale que l’on doit également à ce généreux frère. La maison natale du compositeur Déodat de Séverac, l’église (qui aurait un lien étroit avec Rennes le château…). Puis, nos pas nous ont conduits vers l’ombre bienfaisante de la terrasse de l’estaminet sur la grand place.
Une fois désaltérés, nous avons abordé, comme de coutume, l’organisation et le contenu de la prochaine saison « Des livres et des idées », et remercié Claude et Emma pour ces 2 belles journées.