12/04/2014

Sortie GARONNE

Le café des Artistes
Sur les traces de Marc Trillard


Grâce aux exposés abondamment illustrés par Michel, nous avons découvert l’histoire millénaire de Toulouse le long de son fleuve à la fois source de multiples richesses et de grandes misères.

 


Place de la Daurade
La Vierge noire de l''église de la Daurade
Les Beaux-Arts
Le Pont Neuf

Le Pont St Pierre
Nos pas nous ont conduit dans la rue des Blanchers où une halte dans un restaurant turco-libano-maltais nous a redonné les forces de suivre Marc Trillard dans ses tribulations toulousaines.

Quai des Lombards

L'ancienne Manufacture des Tabacs
Le quartier des Amidonniers et des Ponts Jumeaux, mille fois traversé, nous réservait encore des surprises : les filtres qui alimentaient en eaux claires le canal latéral et un quartier de maison ouvrières baignant encore dans le jus d’une époque révolue.


Bassin des Filtres

 Une belle balade dont nous garderons un excellent souvenir.

06/04/2014

Soirée LYRIQUE


Une soirée au château
  
Dans les environs de Montauban, une belle soirée dans un bel endroit. 
Le spectacle préparé par Leopold et ses amis de l’école de chant, accompagnés au piano par Eve, aura été à la hauteur de nos attentes. Nous avons eu plusieurs extraits d’opérettes (FiFi, Les mousquetaires au couvent), une scène de Phèdre revue et corrigée par Pierre Dac et même Porgy and Bess. 

 
Notre ami Léopold déguisé en moine est un souvenir qui restera gravé dans les mémoires. 
Le repas fût également un bon moment de convivialité pendant lequel “ Les livres et les Idées ”, en bon public, ont applaudi aux sketches improvisés par Annick, Maurice et Didier.

Leur site : Ensemble Aparte

05/04/2014

Sortie CASTRES


L’Association des Amis des musées de Castres nous a gentiment reçus à notre arrivée au Musée Goya. Les informations essentielles nous ont été fournies par notre guide.

Le musée d’art hispanique unique en France, présentant la création en Espagne de l’Antiquité au XXe siècle, est situé dans un ancien palais épiscopal du XVIIe siècle construit sur des plans de Mansart, l’un des architectes de Versailles et les jardins, dessinés par Le Nôtre.
Le jardin de l’Évêché


Velázquez - Portrait de Philippe IV
 Murillo - Vierge au Chapelet

C’est le legs de Pierre Briguiboul en 1894, fils d’un peintre et collectionneur castrais, qui a fait entrer au musée trois toiles de Goya. Le Musée Goya conserve également dans ses collections, les quatre séries gravées de Goya. Mais, celles-ci ne sont présentées au public que de manière ponctuelle lors d'expositions temporaires et hélas non visibles lors de notre visite.

Autoportrait aux lunettes
La Junte des Philippines
Portrait de Francisco del Mazo

Pour le reste ce fût une belle révision qui a justement suivi la présentation de l’œuvre de Francisco José de Goya y Lucientes faite par Emma et Monique lors de notre dernière soirée. 


Le musée abrite également - en exposition temporaire - une intéressante collection dédiée à Lucie Bouniol, artiste née en 1896 au château de Giroussens, dans le Tarn. Elle aura pour maîtres Antoine Bourdelle et Paul Landovsky. 
L’exposition de Castres lui rend un bel hommage en mettant l’accent sur son œuvre sculptée, de véritables portraits psychologiques témoignant de la liberté de son Art. 
L’autan qui balayait la ville avec de fortes rafales ne nous a pas incité à la flânerie...
Vieilles maisons de tanneurs
Nous avons donc trouvé rapidement refuge dans un restaurant de la place Jaurès dans lequel nous avons pris un repas convivial.

 
Place Jean Jaurès
Le Musée Jean Jaurès, sur une petite place, proche de l'Hôtel particulier de Nayrac, a été notre destination pour l’après-midi.
Hôtel de Nayrac
Consacré à la recherche et l’étude de l’histoire politique et sociale de la IIIe République, le Centre National et Musée Jean Jaurès, créé en 1954, a été inauguré par le Président de la République François Mitterrand le 16 novembre 1988.


  
Entrée du Musée

Il propose une exposition permanente évoquant la vie du tribun, à travers son œuvre et ses combats. Le propos de notre guide, illustré par de nombreux tableaux explicatifs, a été largement commenté et complété par notre ami Gérard dont les anciens de l’association “ Des livres et des Idées ” connaissent bien l’attachement à Jaurès.



04/04/2014

Jean ZAY

Jean Zay nait le 6 août 1904 à Orléans dans le Loiret. Son père est issu d'une famille juive lorraine et sa mère appartient à une famille d'agriculteurs beaucerons et protestants.

Jean Zay et sa sœur

Jean Zay est un brillant élève boursier au lycée Pothier de la ville, puis un étudiant en droit, passionné de littérature et de journalisme. 

Il devient avocat en 1928, puis est élu député radical du Loiret en 1932. Réélu en 1936, il devient Ministre de l'Education Nationale et des Beaux-Arts de 1936 à 1939 Il reste à son poste sous les divers gouvernements du Front Populaire qui se succèdent jusqu'à sa démission le 2 septembre 1939 afin de rejoindre l'armée combattante. 


 
Il a mis une grande volonté à démocratiser et moderniser le système scolaire français. Nous lui devons de nombreuses réformes dans le domaine de l’Education notamment l’unification du Primaire, de nouvelles instructions pédagogiques qui invitaient déjà aux méthodes actives, l’obligation scolaire à 14 ans, l’accès aux bourses, les premiers pas des services d’orientation, l’amélioration de la formation des enseignants et le développement de la recherche pédagogique, le développement de l’éducation physique, le développement des classes transplantées… 


Dans ses attributions figurait également la culture française. Dans ce domaine, il ne resta pas non plus inactif : il crée le Musée de l'Homme, le Musée d'Art Moderne, il réorganise les théâtres nationaux, développe la lecture publique et est à l'origine du CNRS. Il encourage par ailleurs le principe des bibliothèques mobiles (les bibliobus) et propose également la création du Festival de Cannes.

Engagé volontaire en 1939, il s'embarque sur le Massilia en juin 1940 avec les parlementaires opposés à l'armistice pour rejoindre l’Afrique du Nord. Pierre Mendès France, Pierre Viénot, Alex Wiltzer et Jean Zay, sont arrêtés le 31 août 1940 à Casablanca puis rapatriés en métropole et traduits devant le Tribunal militaire de Clermont-Ferrand pour « désertion devant l'ennemi ».
 

En octobre 1940, Vichy le condamne à la déportation à vie et à la dégradation militaire. Sa peine est commuée en internement et il est incarcéré à Riom.
C’est dans sa prison qu’il est enlevé le 20 juin 1944 par des miliciens français déguisés en résistants. Ces derniers l'abattront à Molles, dans l'Allier, puis le jetteront dans un puits. Il avait 40 ans. Son corps ne sera retrouvé qu'en 1946.
Jean Zay avec sa femme et ses enfants à la prison de Riom


Juif par son père, protestant par sa mère, franc-maçon et radical de gauche, il suscitait la haine de la part des nazis et miliciens en raison de ses convictions et de son combat contre le nazisme.

« Le Drapeau » que Zay a écrit à 19 ans, en 1924, à l’occasion d’un jeu littéraire d’étudiant est un poème en prose, humaniste, empli de la fureur d’une génération qui rejette la culture de guerre après y avoir adhéré de tout son cœur à l’école de 14-18. C’est encore ce texte que les nationalistes de tout poil mettent en exergue en 2014 pour salir sa mémoire et contester la décision du président François Hollande de transférer au Panthéon les cendres de Jean Zay.