| Cette année, notre festival «50 poèmes pour la neige » a rejoint le collectif du « Printemps des poètes » de l'Isle-Jourdain qui nous a ouvert le musée Campanaire, sur la place de l’Hôtel de Ville, pour y réaliser notre rendez-vous de la poésie qui a eu lieu le samedi 2 avril après-midi avec quelques flocons qui ont cette année exceptionnellement accepté notre invitation. Merci au collectif, en la personne de Gauthier Drouin, et à
la mairie de L’Isle-Jourdain pour leur accueil et leur gentillesse. |
Imaginé à l’initiative de Jack Lang et créé à Paris du 21 au 28 mars 1999, le « Printemps des poètes » est vite devenu une manifestation d’ampleur nationale, une fête de la poésie dont le but est d’en favoriser la diffusion auprès du public . Cette année le thème choisi était « l’éphémère ».
Il était donc parfaitement normal que notre initiative conviviale et désintéressée rejoigne cet élan poétique, quoi de plus éphémère bien évidemment qu’un flocon de neige quand le printemps s’annonce.
1.
Je retiendrai pour ma part cette citation : « Sans la neige nous n’aurions d’autre choix que le noir. »
Extraits du Livre de l’Intranquillité.
De cette œuvre, je garderai cette belle formule de son hétéronyme Alvaro de Campos tiré du poème « Bureau de Tabac » : « Je ne suis rien. Jamais je ne serai rien. Je ne puis vouloir être rien. Cela dit, je porte en moi tous les rêves du monde. »
3.
J'adhère à la brique de Svante Svahnström poète franco-suédois, devenu occitan en adhérant à notre pays de cocagne , mais dont la poétique est universelle. Une lecture en duo à la découverte de cette approche originale et humoristique de la France, de l’infiniment grand jusqu’aux plus petits de ses habitants…
La richesse des différentes interventions reflète bien la vigueur du label de « Ville en poésie » attribué à L’Isle-Jourdain. Un grand moment et un grand merci à la chorale de chants polyphoniques en plusieurs langues qui nous a enchantés avec son récital et a confirmé notre volonté de créer une « Europe de la poésie ».
Il restera de cette belle après-midi quelques feuilles sur l’arbre à poésie que l’autan dans sa fureur a dû disséminer comme des fruits déhiscents.
Les livres dont des extraits ont été lus au cours de la rencontre sont encore disponibles à la librairie Effets de Pages qui nous a accompagnés pour cette rencontre et que je remercie au passage.