05/04/2013

SOIREE GENEALOGIE

« La Généalogie » 
Présentation par Pierre Pellefigue

Pierre Pellefigue, généalogiste professionnel installé à Pibrac, nous a présenté ce métier au croisement du droit et de l’investigation. Son site : www.genealogies-origines.com 

Le généalogiste est un chasseur d’histoires qui remonte dans le temps pour retrouver l’historique des familles et retracer les lignées.

1. Quelques informations sur le métier de généalogiste :

 
Un généalogiste professionnel exerce son activité en profession libérale.
Pour devenir généalogiste professionnel, aucun diplôme n'est actuellement requis. Ceux qui exercent ce métier ont commencé par faire des recherches sur leur propre famille avant de décider de s’intéresser à celle des autres.
Un syndicat professionnel (par exemple : La Chambre Syndicale des Généalogistes et Héraldistes de France) en garantit le sérieux.


C'est un historien spécialisé en généalogie, dont le savoir-faire résulte d'une pratique quotidienne de la recherche archivistique. Sa grande maîtrise des fonds documentaires se double souvent de solides connaissances concernant la région sur laquelle il travaille et ses familles. Son habitude des écritures anciennes lui permet de lire, transcrire et exploiter les documents anciens.


Le généalogiste professionnel familial travaille sur un large éventail de recherches :

  • ascendance en ligne directe, ascendance par quartiers,
  • descendances, livres de famille, recherches bibliographiques,
  • origines de propriété, histoire d'une maison ou d'une entreprise, identification et création d'armoiries, transcriptions de textes anciens,
  • dessins d'arbres... et plus généralement toute recherche historique et archivistique
Il existe également des généalogistes successoraux, partenaires privilégiés des notaires, ils interviennent pour :
  • établir les dévolutions successorales légales des personnes pour lesquelles tout ou partie des héritiers est inconnue,
  • valider ou infirmer les droits héréditaires de parents qui se prétendent héritiers, localiser des héritiers ou légataires connus mais dont les domiciles sont inconnus,
  • identifier les ayants droit d'un bien laissé à l'abandon, les co-indivisaires d'un immeuble...

2. Comment démarrer sa recherche :

Solliciter vos proches :
- ont-ils connu leurs grands-parents ou arrière grands-parents ?
- à quelle époque vivaient-ils ?
- où demeuraient-ils : village, ferme, atelier, etc ?
- quelle était leur profession, leur activité ?
 

Classer vos papiers de famille :
- Faire-part, photos, courriers.
- Livret de famille, livret militaire, livret ouvrier
- Listes électorales
- Diplômes, médailles.
- Correspondances.
 

Consulter les actes officiels :
- Actes notariés: contrat de mariage, testaments, ventes/achats.
- Déclarations de succession (série 3Q aux archives départementales)
 

Un peu de rêve !
Pierre Pellefigue nous a donné un peu à rêver : Et si l’oncle d’Amérique parti il y a longtemps décédait sans héritier direct ?
Jusqu’à quel niveau de parenté pourriez vous hériter ?
Le niveau de parenté à partir du quel on peut revendiquer une succession a été variable dans l’histoire. Après la Révolution, le décret du 8 avril 1791 supprime les inégalités attachées à la qualité d’aîné, de puîné et à la différence de sexe. Aucune limite n’est fixée à la parenté.
De 1804 à 1917, la famille successorale existe jusqu’au douzième degré.
À partir de 1917, la succession ab intestat est maintenant arrêtée en principe au sixième degré de parenté.
Dans tous les cas, ne pas oublier que le gagnant c’est l’Etat : à partir du 4ème degré, l’Etat prélève 60% du montant de la succession. Et les 40% restants seront amputés des frais des notaires et des généalogistes…


3. Tableau des degrés de parenté civile en successoral
Cliquer sur la photo pour l'agrandir

4. Quelques liens