07/11/2014

Soirée Richard STRAUSS


Léopold, avec l’aide de Dominique à la technique, nous a donné à découvrir par touches successives l’œuvre musicale de Richard Strauss (1864-1949), baigné par les musiques de Mozart, Beethoven, Schubert, Mendelssohn, Schumann et Wagner qu’il a découvert à Bayreuth et dont l’ombre tutélaire l’accompagnera dans son parcours.
Richard Strauss se marie en 1894 avec Pauline de Ahna, soprano, ce qui explique sa prédilection pour ce registre dans ses compositions vocales.



2001, l'Odyssée de l'espace
Ainsi parlait Zarathoustra (1896)
L'œuvre est librement inspirée par le poème philosophique éponyme de Friedrich Nietzsche où le compositeur, influencé par Wagner, voit la transition de l’homme de ses origines jusqu’au « surhomme ». Son introduction, qui évoque un lever de soleil, a été rendue célèbre par le générique du film « 2001, l'Odyssée de l'espace », utilisée en ouverture des concerts d'Elvis Presley et comme générique de journaux télévisés. 


Gustave Doré - 1863 


Don Quichotte (1897) 
 « Mort de Don Quichotte »
Poème symphonique inspiré de l’œuvre de Miguel de Cervantes et qui porte le sous-titre de « Variations fantastiques sur un thème à caractère chevaleresque ». Le violoncelle incarne le personnage de Don Quichotte, tandis que l'alto est son fidèle serviteur, Sancho Panza.





Dans ses opéras, il aborde des thèmes qui choquent le public : l’inceste dans Salomé, le matricide dans Elektra.

Maurycy Gottlieb - La Danse de Salomé (1879)

Salomé  (1905)  
« La danse des 7 voiles »
En 1904, il achève Salomé, succès mais aussi scandale car la pièce licencieuse d’Oscar Wilde dont est tirée l’œuvre est à la fois érotique, religieuse et orientaliste. Cet opéra fait la fortune de Strauss et lui donne une renommée mondiale.




À partir de cette époque, il collabore avec von Hofmannstahl qui lui écrira des livrets pendant trente ans. Strauss reste en Allemagne à l’avènement du nazisme et compose l’hymne olympique des Jeux de Berlin en 1936. Mais sa collaboration avec l’écrivain juif autrichien Stefan Zweig et les origines juives de sa belle-fille lui valent la disgrâce politique auprès des nazis.

 

Le chevalier à la rose (1911)
Richard Strauss sera à l’apogée de son talent avec cet opéra en trois actes sur un livret de Hugo von Hofmannsthal, qui reprend la tradition mozartienne. 
Octavian, le jeune amant de la Maréchale est toujours interprété par une mezzo-soprano.






Arabella (1933)
Opéra sur un livret d’Hugo Von Hofmannsthal. 

Le comte Waldner a perdu tout son argent au jeu. Pour sauver sa famille de la ruine, il veut marier sa fille aînée Arabella à un homme fortuné. Comme il n'a pas les moyens de doter sa deuxième fille, on habille celle-ci en garçon...









Capriccio (1942)
Opéra sur un livret de Clemens Krauss. Il met en scène, sous le prétexte de la création d'une pièce musicale, la rivalité entre la musique (représentée par Flamand, le compositeur) et les paroles (représentée par Olivier, le poète) dans la réalisation d'un opéra.






Quatre derniers lieder (1948)
« Lieder Im Abendrot » (Soleil couchant). 

Cette œuvre représente en quelque sorte le testament musical du musicien, la création eut lieu à Londres au Royal Albert Hall en 1950, un an après la mort du compositeur.